samedi 23 avril 2016

Exercice de martelage

Salut à tous :)

Après l'exercice du berceau, il a bien fallu s'attaquer à la réfection de la doublure d'aile avant gauche (a minima). Hé oui, pour ceux qui ne se souviennent pas, ou n'ont pas lu les posts précédents, voici ce que j'avais trouvé, lors du démontage de l'aile avant gauche !
La conception de la voiture, ne permettait pas d'éviter les infiltrations d'eau entre les tôles et renforts, ce qui favorisait la corrosion :


Mais le plus difficile à refaire, c'était surtout ces deux parties.

L'entourage, qui sert de support au phare, ci-contre :





























... et la partie de la doublure, de forme conique, dans laquelle je phare est logé, ci-dessous :


C'est de ces deux parties, dont on va parler aujourd'hui :)

Avant de découper, quoi que ce soit, j'ai préféré faire un petit patron sur papier, notamment pour l'entourage du phare, de manière à pouvoir reformer ce morceau par martelage depuis une tôle plate. J'ai reporté les traits sur lesquels plier la tôle pour reproduire la courbure. Encore une fois, la difficulté, c'est de plier une tôle à angle droit, le long d'un courbure. En l'occurence ici, la tôle est plus fine que pour le berceau (10/10e au lieu de 15/10e)...  donc a priori, c'est plus simple, mais le rayon de courbure n'est pas le même ... donc en fait, ça a été encore plus long ^^ :









On constate, après quelques centaines de coups de marteau, qu'on est encore loin du résultat escompté.




Cependant la tôle s'étire peu à peu. 



Quoi qu'on dise, c'est plutôt encourageant ! ;-) 











Les travaux de pliage / dépliage et martelage d'un côté puis de l'autre s'enchaînent... 


 






Cependant, après déjà 4 ou 5h à frapper, on commence à avoir un truc potable...

Pas parfait... mais potable !




C'est alors que les essais d'emboîtement sur la pièce morte se suivent. Ca permet de corriger peu à peu, les défauts de forme :)






























Et, après 7h, oui j'ai bien écrit 7h... à marteler ce bout de tôle, on arrive à un résultat qui se rapproche de la pièce originale !

 

Ne nous voilons pas la face, ça n'est pas strictement identique à 100%. Mais avec mes outils et mes compétences, je ne pouvais pas faire mieux, et dans la mesure où cette pièce n'a pas vocation à être ajustée à une autre ni à être visible, la perfection de la courbure, ou de l'angle droit, n'a pas d'impact :)

Pour ce qui concerne le morceau rouillé inférieur, pas de photo. Il s'agissait uniquement de plier un bout de tôle avec deux angles droits. Ca m'a pris 5min ;-)

Une fois ce travail, réalisé, on peut affiner le découpage des nouvelles parties, découper les tôles mortes, et passer à l'étape de soudage:


Vue de derrière/côté, on obtient le résultat suivant :)


Il ne reste alors plus qu'à fabriquer et changer la partie conique arrière :)

J'ai choisit de ne pas reproduire le petit bourrelet (qui sert à rigidifier, j'imagine), qu'on voit au centre de la photo. Cette partie est, elle aussi, masquée, donc pas de souci :)
Je pensais que ce morceau était plus simple à faire. Mais finalement, au moment du soudage, c'était plus compliqué à ajuster.

Enfin, en attendant, voici les étapes de formage :




J'ai commencé par reproduire la forme conique approximative.




Je suis parti du principe que même si le cône n'est pas strictement identique à celui d'origine, il est facilement rattrapable, au moment du soudage... La vérité, est que c'est pas si simple ^^

M'enfin, on a pu se débrouiller.
Par comparaison avec la pièce originelle, on voit que c'est assez proche (au détail près du renfort)



Une fois la découpe des anciennes parties, réalisée, on peut souder.

Cette étape a été particulièrement difficile. Car les tôles étaient fines, et la soudure des deux avait tendance à percer. Mais le résultat reste acceptable et cachée sous l'aile, on ne verra rien. De plus, le futur blakson viendra largement couvrir les défauts de surface :) L'important reste que ce soit bien soudé, et qu'il n'y ait plus de rouille ;-)


Au passage, j'en ai profité pour découper le bord supérieur, sur lequel l'aile est fixée. En effet, la corrosion, avait commencé à attaquer cette partie, et m'empêchait de finir proprement le soudage du cône sur l'entourage du phare :



Après découpe des excédents de tôle et un bon meulage des cordons de soudure, j'en ai eu fini pour cette partie.
Clairement, j'étais content d'en avoir fini! 
Bien sûr, il reste du boulot, et il faudra vraisemblablement faire le même travail pour le côté droit, mais c'était une bonne chose de faite :)




jeudi 14 avril 2016

Restauration berceau : la suite

La restauration du berceau ayant été longue, je vous raconte la suite ci-après.

La partie inférieure de la première branche ayant été réparée, il fallait s'attaquer à la partie inférieure :)


Mais avant ça, je vous présente les « outils » que j’avais à disposition pour ce qui touche à la tôlerie … Je ne suis pas du métier et n’ai jamais fait de tôlerie de ma vie. Alors avec un équipement comme celui-ci, vous comprenez pourquoi, le résultat peut être loin de la perfection ! Vous me direz, que j’aurais au moins pu investir dans quelques outils spécifiques... Mais si vous vous lancez, où vous êtes lancé un jour dans la restauration d’une voiture, vous savez, ou découvrirez que l’investissement en outillage peut vite dépasser le budget restauration lui-même ! Donc pas toujours évident de concilier tout ça ;-)

Bref, revenons à nos moutons. On voit que la partie supérieure était assez amochée, elle aussi.




Après avoir pris les côtes du triangle, j’ai reformé la pièce avec les moyens du bord.



On peut ensuite découper. Au passage, j’ai pu regarder si la soudure réalisée de l’autre côté avait bien pénétré, et j’ai également meulé les passages réservés pour l’écoulement d’eau. 



Même si c’est certainement pas parfait, ça évite d’avoir des retenues humides au niveau des soudures et donc de favoriser une corrosion rapide à ces endroits. Bien sûr, le berceau sera, dans tous les cas, traité à l’intérieur avec du corps creux, a minima. 

On notera également, que malgré une apparence extérieure normale, la partie sphérique de ce côté est bien attaquée de l'intérieur :-/ 

Il faudra voir qu'en faire... même si dans un premier temps, il semblait subsister suffisamment d'épaisseur pour laisser en l'état :-/


Bref, on peut placer la pièce refaite. Ca semble s’ajuster pas trop mal. Le reste sera comblé par le cordon de soudure  de toute façon. Pour pouvoir araser au mieux et avoir une pièce « jolie », j’utilise un aimant de disque dur, pour que les deux tôles soient dans le même plan.

On pointe, puis on soude tout.


Après meulage, on obtient le résultat ci-dessous. 
Les zones de chauffe ne permettent pas d’apprécier tout dans le détail, mais ça semble pas mal !!


 Désolé, la photo est un peu floue, mais les gros plans sont difficiles à prendre, notament dans le garage qui est assez sombre :/

























Il faut quand même poursuivre, on n'en est pas encore à la moitié :p




On passe à l’autre branche !




Même combat, on reforme le "U en arc de cercle", comme on peut. 
Ci-dessous, les fameux outils en action :-D

Le morceau est en cours de formage à gauche. 
Ca commence à ressembler à ce qu'on recherche ci-dessous, même si les arrondis ne sont pas parfaits ! Il faut peaufiner encore un peu ;-)
Une fois fini, on peut passer à la découpe de la partie malade, pour ajuster la nouvelle pièce au mieux, puis pointer, et souder tout le long. 



Au passage, je vous épargne les étapes successives de meulage, et de re-soudure, pour obtenir un résultat a peu près correct :/

On attaque désormais la réfection de la première partie sphérique ! Après avoir formé la sphère, j'ai directement découpé, sans vraiment avoir fini de marteler le nouveau morceau. En effet, la forme étant assez compliquée, je voulais la former tout en la mettant en place régulièrement, car la tôle est rigide, et contrairement aux pièces longues, sur lesquelles il est possible de corriger en soudant, sur une petite pièce, c'est difficile de rattraper après coup, une fois le martelage "fini".


 

  On voit que notre nouveau morceau n'est pas DU TOUT fini, mais ça permet de juger de la profondeur à laquelle enfoncer la tôle pour que le creux de la sphère affleure avec l'envers au niveau du tour de fixation, et que le bord supérieur affleure avec la tôle de la branche qui vient d'être pointée précédemment.


Pour ce morceau, je vous cache pas que j’ai longuement hésité entre « reboucher les trous de rouille » et refaire la pièce, car la forme est difficile à reproduire surtout avec les deux évacuations d’eau…

Mais je me suis dit que vu le nombre de trous causés par l’oxydation, et la tête des tôles que j’avais déjà enlevées, cette partie, risquait de ne pas tenir dans le temps si je me contentais de boucher les trous. Par ailleurs, comme évoqué dans un précédent article, la soudure, ça ne marche parfaitement que si l’état de la tôle à souder est nickel ! Or, déjà pour les parties refaites, je n’ai pas forcément pu enlever toute la rouille (sinon, il aurait fallu refabriquer entièrement le berceau…). En laissant ici ou là, les surfaces irremplaçables légèrement oxydées (mais dont l’épaisseur était largement suffisante pour assurer la tenue mécanique), j’ai déjà eu des difficultés à souder. Ca n’allait pas bien, il a fallu s’y reprendre plusieurs fois. Donc pour l’extrémité, très malade, j’étais suffisamment peu confiant pour me décider à refabriquer le morceau tant bien que mal.
Pour la technique, j’ai utilisé, la fameuse boule de pétanque et la cage extérieur de roulement, pour refaire la sphère. Le reste s’est globalement fait par martelage. Quand aux deux évacuations d’eau, j’ai coincé les parties planes entre deux fers plat, entre lesquels j’ai fait « une matrice » à base de petits bouts de fer plat, positionnés de part et d’autre de la pièce à façonner, un peu comme des dents). La presse aura permis d’écraser tout ça, pour former les deux évacuations d’eau.  Ca fait bricolage ?? Ouais, c’est le moins qu’on puisse dire ^^’, j’ai fait comme j’ai pu, et j’étais pas trop mécontent du résultat (toutes proportions gardées :-p).
Je garde le suspens pour la fin de cet article, héhé :p


Mais on n'est pas encore au bout, donc on passe ensuite à la partie supérieure, et on répète le même schéma que celui évoqué plus haut. Une fois pointé, ça donne le résultat ci-dessous. Il fat ensuite souder l'ensemble. 

Mais avant, j'ai aussi remplacé une arrête, qui montrait des signes de corrosion interne importante.


Nota : dans toutes les étapes de réfection des extrémités, avant de souder, il ne fallait pas oublier de percer le trou de fixation du berceau. Côté sphère, le trou étant présent, cela permettait facilement de savoir où percer la nouvelle tôle soudée de l’autre côté ! Et c’est seulement après avoir fait cela qu’on pouvait passer  la découpe de la partie sphérique rouillée. Sans ça, une fois tout soudé, impossible de savoir où positionner le trou de fixation du berceau ! ;-)

Bref, une fois tout cela achevé, je suis passé à l'étape du meulage et de l'arasage !

Et voilà ce que ça donnait, une fois terminé ;)




Sur la photo ci-dessous, on voit la branche avec la partie sphérique d'origine :


Et, sur les deux photos qui suivent, on voit la branche avec la partie sphérique refabriquée :-)



Cela étant, une fois arrivé à ce résultat, et compte tenu du nombre d'heures passées sur la restauration de ce berceau, j'ai eu un gros doute sur la tenue dans le temps de la partie sphérique non refaite... Même s'il subsiste un peu de corrosion à l'intérieur, à des endroits sans importance structurelle, et difficilement refabriquables (à moins de refaire un berceau complet, comme évoqué plus haut), il aurait été vraiment bête d'avoir fait tout ce travail, si d'ici 1, 2 ou 3 ans, la sphère d'origine venait à percer par la corrosion intérieure, du fait d'une épaisseur insuffisante :/ 

Moralité, j'avais pas envie d'en être arrivé là, et de ne pas finir le job. J'ai donc aussi remplacé l'autre extrémité :



Et à vrai dire, je ne regrette pas, car elle était vraiment pas jolie ! ;-)

A l'heure où j'écris (je rattrape peu à peu mon retard dans la traçabilité de cette aventure :p) le berceau a été confié à une entreprise qui doit lui faire subir :
-  un zingage
- et une cataphorèse intérieure/extérieure !

Dès que je le récupère, je lui injecterai un stabilisateur de rouille à l'intérieur, dans l'hypothèse où la cataphorèse n'aurait pas accroché sur les parties légèrement oxydées qui subsistent Et enfin, on finira par un traitement au corps creux, histoire de mettre toutes les chances de notre côté pour que ce berceau tienne dans le temps  !! En tout cas, j'étais content d'en avoir fini avec lui ;-)

Bien, sûr, je ne manquerai pas de poster le résultat final ;-)







mercredi 13 avril 2016

Restauration du berceau

Salut tout le monde !


Si vous avez lu les précédents posts, vous vous souvenez que je devais m'attaquer à la réfection du berceau que j'avais déposé quelques temps avant. Cf. Ci-contre :



Avant décapage on constatait déjà que la rouille avait bien attaqué certaines branches de ce dernier. Néanmoins, ayant vu des postes, entre autres sur le forum de 204/304 sur lequel je suis inscrit : boletus-satanas.org, je savais que rien n'était irréparable ;-)

Pour ce qui concerne la réfection, en gros, il faut découper les tôles mortes, et ressouder des tôles neuves. Jusque là, c'est facile :D Sauf, que sou venez vous, mes compétences en soudure MIG était très loin d'être optimales ^^

J'ai donc demandé au collègue (et désormais copain partageant la même passion), soudeur qui s'était occupé de mes suspensions de m'expliquer les bases. Il a accepté, volontiers et je le remercie encore, car après une petite heure d'explication du B-A-B-A et de démo, j'étais pas expert, rassurez-vous, mais je pouvais au moins assembler deux tôles entre elles avec un cordon digne de ce nom, et reboucher les trous dus à mes maladresses ;-)

Pour ceux qui souhaitent se lancer un jour : sachez que le mode automatique ne sert pas à grand chose et ne fait rien de terrible (en tout cas, c'est ce qu'il m'a dit, et je l'ai constaté personnellement aussi).

Une fois mes nouvelles compétences acquises, il a fallu faire le point sur l'état réel du berceau.
Pour ce faire, direction l'entreprise de mon amie qui a encore gentiment accepté que j'utilise la sableuse, pour décaper tout ça ;)

Une fois la pièces sablée, on pouvait y voir plus clair :


On voit déjà que les branches du haut, sont bien malades...

Sans vous mettre toutes les photos (vous les trouverez plus bas dans ce post), on voit bien en s'attardant sur certains endroits, que la tôle ne devait plus tenir grand chose...


En résumé, il y avait du boulot... Même si j'avais déjà vu des berceaux être restaurés, ceux-ci étaient généralement moins malades d'après les photos.

Bref, une fois là, il fallait se lancer !!

Avant de découper, j'ai déjà pris les côtes des parties malades, essayé de reproduire la forme sur un papier afin de savoir quelle taille de tôle découper, et tracer les lignes de pliage.
On peut s'imaginer que refaire une branche comme celles-ci n'est pas compliqué. Sauf que déjà, j'ai utilisé du 15/10ème en guise de tôle. Autant dire qu'à plier, avec mes faibles moyens, ça demande des bras. Et en ce qui concerne la forme, on remarquera que globalement, il faut plier la tôle en U, mais que ce "U" forme une courbure, voire même deux courbures opposée vers la partie centrale du berceau. Pour finir, les extrémités sont en forme de sphères... Sur le coup, je me disais, que ça irait bien. Mais en fait, plier du 15/10e en U courbé, c'est dur !  ^^'

Je m'y suis néanmoins attelé, sans compter mes heures... 

Petit aperçu de la première partie que j'ai choisi de refaire, ci-contre.

Précisons toutefois, que les deux côtés droite/gauche, et les deux faces dessus/dessous étaient abîmées, sans parler des sphères ou le berceau est fixé à la caisse...
























Une fois un patron grossier effectué, j'ai découpé un tôle plate avec un peu de marge. On peut toujours redécouvre les bouts qui dépassent. En revanche, rajouter des bouts si la découpe est trop courte, s'avère plus chiant...





Une fois la forme et les traits de pliage tracés sur la tôle plate, vient le temps du long et fastidieux martelage. Alors pour info, je n'ai pas grand chose en termes d'équipement. Tout juste une massette, un petit marteau, de quoi découper (meuleuse, ciseaux, grignoteuse) et deux trois bouts de tubes et d'acier qui me servent de support... Autant dire que ça complique les choses. 



Bref, pour réussir, j'ai simplement coincé ma tôle à l'étau avec des tubes, et essayé, centimètre par centimètre, de plier le long des traits. Forcément, plier, à l'angle droit, en suivant un rayon de courbure, ça ne se fait pas d'un coup. L'acier doit s'étirer par endroit, se tasser à d'autres. Il doit travailler. Cela nécessite donc, de plier, déplier, replier, déplier, successivement, et aplanir chaque partie qui aurait tendance à bomber, du fait des contraintes exercées. 

C'est difficile à expliquer à l'écrit, si vous ne l'avez jamais fait, mais globalement, pour comprendre le phénomène, vous pouvez tracer un arc de cercle sur une feuille, et essayer ensuite de plier la feuille le long de l'arc de cercle, vous aurez un bon aperçu, de ce que cela donne. Ensuite, vous imaginez avec de l'acier relativement épais :-p


Au passage, plutôt que de toujours marteler, j'ai essayé aussi d'utiliser la presse pour certains morceaux qui le permettaient (hé oui, à force, la massette, ça tire dans les bras ^^...)








Cela dit, après plusieurs heures de patience, et des biceps ayant doublé de volume, j'ai fini par avoir le résultat ci-dessous.
A ce stade, pour savoir si la pièce est aux bonnes dimensions et pour ajuster au mieux, il n'y a plus qu'une chose à faire : découper la vieille :-D 

Et le résultat est étonnant : le tas de copeaux marron, n'est autre que la rouille qui était coincée à l'intérieur du berceau, et qui était vraisemblablement issue de la corrosion par l'intérieur des parties malades.

Au passage, on notera aussi la présence de corrosion  à l'intérieur du berceau, sur la partie opposée. Ca permet aussi de savoir globalement jusqu'où découper pour retrouver une épaisseur de tôle saine suffisante ;)











Une fois la nouvelle pièce mise en place, j'ai pu recréer la partie sphérique en partie. 

N'ayant pas de matrice, j'ai utilisé une boule de pétanque et la cage extérieure d'un vieux roulement en guise de matrice. 
  Ca reste perfectible, mais j'étais content de moi, compte tenu de mon équipement :p






Et une fois qu'on en est ici, que reste-il à faire ? Souder ! Le meilleur moment.








Voici le résultat, après plusieurs heures. Encore une fois, j'ai pas la prétention d'être un pro de la soudure, et la meuleuse a largement servi à rattraper mes pâtés lol. Cela dit, les cordons avaient bien meilleures allures que ce que j'avais fait sur mon bac à battre, souvenez-vous ;-)  



J'en resterai là pour aujourd'hui, et tracerai la suite du berceau dans un prochain poste :)
A suivre donc ...